De la cueillette à la cuisine : pin sylvestre et extracteur de jus

Rameaux de pin sylvestre

Que faire avec du pin sylvestre en plein hiver ? C’était l’exercice qui m’était proposé pour préparer une sortie d’hiver en montagne, autour des plantes sauvages comestibles… Les tests en cuisine, j’aime ça :). Alors parmi tous les tests que je pratique en ce moment en vue d’un ouvrage qui sort cet été et d’un prochain « Je cuisine », je me suis aussi lancée dans les tests avec le pin sylvestre ! Voici un premier rendu : d’autres tests sont en cours ;).

  • Cet article rend compte d’un test à l’extracteur de jus.
  • Pour voir la recette du “miel” de bourgeons, c’est ici !
  • Pour apprendre à identifier le pin sylvestre et à le différencier de l’if, c’est ici.

Écorce interne

L’écorce interne des pins a longtemps été consommée, notamment en Scandinavie, après chauffage pour la débarrasser de la térébenthine. J’ai eu la chance d’échanger sur ce sujet avec Greta Huuva, gardienne de la cuisine traditionnelle samie, et propriétaire du Viddernas Cafe & Deli, à Jokkmokk (Nord de la Suède). J’ai bien sûr aussi goûté les galettes sèches à base d’écorce interne de pin que Greta propose dans son restaurant…;)

Pin sylvestre

J’avoue cependant que pour préparer ma petite sortie, je ne me sentais pas de me lancer dans une telle entreprise, d’autant que l’écorce interne se prélève au printemps, lorsque le pin est gorgé de sève. J’ai donc opté pour quelques tests plus humbles, mais tout à fait concluants.

Le pin à l’extracteur de jus

Un peu flemmarde, j’ai tout d’abord choisi la facilité et j’ai simplement passé des aiguilles à l’extracteur de jus. J’ai prélevé une vingtaine d’aiguilles, et je les ai ajoutées au reste des ingrédients (base de carottes, pommes, oranges, citrons, betterave, et variations suivant mon frigo et mon humeur).

Rameaux de pin sylvestre

Les aiguilles ajoutent une note résinée au jus, et très certainement de la vitamine C, dont les conifères sont riches, ainsi que des principes actifs qui boostent l’immunité et aident à soigner les divers maux de gorge, toux et bronchites.

Premier test concluant ! Depuis j’ajoute régulièrement un peu de pin sylvestre aux jus, au même titre que le gingembre par exemple.

La suite ici, avec le test de “miel” de bourgeons de pin sylvestre :).

Vous aussi, vous avez envie de découvrir les plantes sur le terrain, d’apprendre à les identifier et à les cuisiner ? Rejoignez-moi sur le terrain et en cuisine, le temps d’un stage ! Tous les détails ici.

Bourgeon de pin sylvestre

Publié par carolinecalendula

Ethnobotaniste, auteure, conférencière et formatrice Créatrice culinaire Co-directrice éditoriale et rédactrice : l'Aventure au Coin du Bois

2 commentaires sur « De la cueillette à la cuisine : pin sylvestre et extracteur de jus »

  1. Bonjour peut on faire sécher les aiguilles de pin Sylvestre, comment? en les détachant de leur branche? a plat, tête en bas, ? et ont elles , comme toutes autres plantes les mêmes propriétés ? Merci de votre réponse et bien à vous.

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