2000 km à pied pour aller d’Auris-en-Oisans, petite station de ski à 1h30 de voiture de la frontière italienne, jusqu’à St Jacques de Compostelle, voire même jusqu’au cap Finisterre, au bord de l’Océan Atlantique, en Espagne…
Par où commencer pour s’organiser ?
Il y a l’itinéraire, bien sûr ; il y a aussi le matériel. Et de ce côté, deux objets me semblent demander la plus grande attention : les chaussures, qui seront éprouvées à chacun de nos pas, et le sac à dos, qu’il va falloir porter tous les jours quelles que soient les conditions.
Pour ce dernier, nous avons choisi de nous équiper Au Vieux Campeur, à Grenoble. Mes deux critères prioritaires étaient le poids et le confort. S’y ajoutait évidemment la solidité. J’aurais aussi aimé qu’il s’ouvre devant, mais j’ai dû faire des compromis.;)
Le poids
Je recherchais avant tout un sac à dos qui ne fasse pas plus de 2 kg. Pour que nous puissions marcher sur une très longue durée dans des conditions supportables, nous avons en effet fixé à 10 kg le poids de chaque sac chargé. Et 10 kg, c’est vite arrivé… Tout l’équipement est donc choisi en fonction de ce qu’il va peser sur les épaules.
Confort : conception et réglages
Autre point important pour que je sois en mesure de porter ce sac semaine après semaine : la manière dont je le ressens sur mon dos, mes épaules et mes hanches. Le confort du sac à dos était donc mon deuxième critère de choix. Mon ami Marc m’a aussi expliqué comme tout a changé pour lui sur le chemin de St Jacques lorsqu’il a acheté un nouveau sac à dos et que le vendeur le lui a réglé correctement ! En conséquence je cherchais aussi sac que j’arrive à régler au mieux.
Les compromis
Une fois le critère du poids pris en compte (un peu élargi, jusqu’à 2,3 kg), il ne restait plus que 3 sacs à dos éligibles parmi ceux qui étaient proposés en rayon ! Là où j’ai longuement hésité, c’est pour l’ouverture. J’avais vraiment envie d’avoir un sac qui s’ouvre sur le devant, c’est TELLEMENT plus pratique. Mais il n’y en avait qu’un qui était conçu de cette manière, et c’était le plus lourd et le moins confortable.
Finalement, j’ai décidé que je préfère galérer un peu tous les soirs et tous les matins pour sortir et ranger mes affaires, plutôt que toute la journée parce que le sac est trop lourd ou inconfortable. Le sac pour lequel j’ai opté ne s’ouvre pas vraiment devant, mais il a tout de même une petite ouverture sur le côté : un compromis en quelques sortes ;).
And the winner is…
Après toutes ces considérations et tous ces essayages, c’est le Lowe Alpine Airzone Trek+ ND45:55 qui l’a emporté.

Coté technique
- Poids : 1,7 kg ;
- Contenance (en vue d’un sac de 10 kg maxi) : 45 litres, avec une capacité supplémentaire de 10 l ;
- L’étiquette m’assure qu’il est garanti à vie, et que le tissu est hautement résistant à la déchirure : il devrait donc m’accompagner jusqu’à St Jacques et même dans mes prochaines aventures ;).
Côté confort
- un harnais « adaptivefit », qui devrait « épouser la forme de mon corps, assurant un ajustement précis et confortable » (rien que ça !) ;
- une ceinture de hanche adaptivefit également pour un ajustement et une stabilité de charge au top (je dois dire que le ressenti vis à vis de la ceinture a été un des points « confort » qui m’a convaincue) ;
- un système de ventilation du dos (filet tendu + espace découpé) ;
- le système de réglage dos est « facile à utiliser » (à vérifier;) ).

Côté pratique
- 1 cape de pluie intégrée ;
- 1 grand compartiment qui s’ouvre dessus et sur le côté (une petite ouverture, mais c’est déjà mieux que rien!), équipé d’une poche élastiquée (contre le dos) ;
- 1 compartiment fond de sac en dessous, avec accès devant et cloison zippée à l’intérieur (entre le fond de sac et le grand compartiment) ;
- 1 poche-filet devant, 2 poches latérales zippées équipés de poches-filets ;
- le rabat est équipé d’une poche intérieure et d’une poche extérieure, toutes deux zippées ;
- la ceinture ventrale est équipée de 2 poches zippées ;
- divers petits élastiques, crochets, sangles ;
- 1 sifflet intégré aux bretelles.

Enfin, le site de Lowealpine m’affirme que ce sac est idéal pour les longues randonnées… Je serai en mesure de confirmer (ou d’infirmer!) dans quelques mois ! En tout cas, ce dont je me rends bien compte depuis que j’ai acheté mon super Lowealpine Airzone Trek+, c’est que le sac à dos est un compagnon de route à part entière, avec qui on fait littéralement corps tout au long du voyage. En bref, qu’on le veuille ou non, c’est un des personnages-clés du périple !
Pour en savoir plus sur le projet “Auris-St Jacques”, pour suivre les préparatifs et le périple, c’est ici 🙂